Devenir un manager jardiner

manager jardinier

Une étude Gallup de 2011 révèle que seulement 11% des personnels sont engagés, 61% sont désengagés et 28% sont activement désengagés.

Voici les définitions que donne Isaac Getz :

Engagés : enthousiastes, ont le sourire, mettent en place leurs idées, prennent des initiatives. Ont hâte de se lever le matin pour renouveler l’expérience de la veille.

Ils peuvent être comparer à des poules qui sont payées pour pondre des œufs blancs mais qui pondent des œufs d’or.

Désengagés : ils viennent pour partir.

Comme à un cheval fatigué, on peut lui demander de se lever, de faire un petit travail mais surtout pas de pousser trop.

28% des personnels sont activement désengagés :

Une personne tellement malheureuse qui vient chaque jour au travail pour montrer son malheur. Cette personne s’en prend au salarié engagé.

Ils sont comparables à des renards qui viennent manger les poules.

En conclusion, seulement 1 salarié sur 9 contribue à faire avancer l’entreprise !

Posons-nous les 2 questions suivantes :

  • Est-ce que 89% des salariés étaient comme cela le 1er jour où ils ont été recrutés ?

Certainement pas car normalement nous embauchons des gens enthousiastes qui ont envie de travailler

  • Qu’est-ce qui s’est passé pour qu’au bout de quelques semaines les salariés qui sont prêt à pondre des œufs d’or se transforment en chevaux fatigués et même en renards ?

Certains patrons ont décidé d’avoir une majorité de salariés engagés. Cela leur a pris entre 3 et 10 ans.

Pour cela ils ont appliqué le leadership du jardinier et se sont posés la question suivante : qu’est-ce que je n’ai pas fournit pour répondre aux besoins des salariés afin qu’ils soient au sommet de leur potentiel?

Il y a 3 besoins universels en chaque être humain au sein de l’entreprise (recherche université de Rochester).

1er besoin : égalité intrinsèque : besoin d’être traité avec considération, avec respect, avec reconnaissance, avec bienveillance et avec confiance.

Le plus important pour un être humain : son intelligence, sa faculté à réfléchir et sa capacité à proposer des solutions.

2ème besoin : développement personnel : acquérir de nouvelles connaissance, s’épanouir car chaque être humain a le sentiment qu’il a un potentiel qu’il n’a pas réalisé.

3ème besoin : auto-direction : besoin de n’être pas contrôlé car l’être humain déteste être contrôlé et qu’on lui dise quoi faire.

Si le l’Entreprise permet de répondre à ces 3 besoins, les collaborateurs sont libérés et prennent des initiatives qui sont bonnes pour l’Entreprise.

 

Le ministère de la sécurité sociale belge a fait les statistiques suivantes :

Un salarié heureux par rapport à un salarié malheureux est :

  • 2 fois moins malade
  • 6 fois moins absent
  • 55% plus créatif
  • 9 fois plus loyal

 

En conclusion, nous avons le choix :

Soit créer l’environnement dans lequel les salariés satisfont leurs besoins au sein de l’entreprise, alors ils seront engagés, enthousiastes, et déploieront des initiatives pour développer l’entreprise.

 

Soit laisser les gens venir au travail en regardant l’heure car leur vie commence quand le travail s’arrête.

Lien de la conférence d’Isaac Getz : Conférence Isaac Getz