Culture : Derrière chaque émotion, il y a un besoin

Je vous partage l’écoute de cette conférence de Marshall Rosenberg le père de la Communication Non Violente car je pense qu’elle est importante pour améliorer la communication entre les personnes. Je rencontre trop de cas chez mes clients d’incompréhension entre les personnes qui dégénèrent jusqu’à couper le lien entre eux. Alors qu’avec l’acquisition de quelques principes, ils auraient pu éviter tant de souffrance.

1ère étape : savoir exprimer clairement nos besoins

Certains sentiments nous informent que nous ne sommes plus liés à nos besoins : la colère, la dépression, la culpabilité et la honte. Ils nous indiquent que nous sommes repartis dans les jugements envers les autres et envers nous même. Etre vivant signifie être connecté à nos besoins. La difficulté est que nous ne savons pas exprimer nos besoins sans critiquer l’autre. Il ne faut pas lier nos besoins à l’autre personne. Tous les êtres humains ont les mêmes besoins. Ce qui diffère, ce sont les stratégies avec lesquelles nous avons été éduquées pour les satisfaire. Parfois il est difficile de savoir ce dont nous avons vraiment besoin. Nous savons ce que nous voulons vraiment lorsque nous l’obtenons.

2ème étape : savoir faire une requête claire après avoir exprimer nos besoins insatisfaits.

Pour cela nous utilisons un langage d’actions positives, à savoir ce que l’on veut et non pas ce que l’on ne veut pas. Dire ce que nous ne voulons pas, ne rend pas clair sur ce que nous voulons. Pire que cela, si nous nous concentrons sur le fait d’éliminer quelque chose, nous créons de la violence. Nous devons nous poser 2 questions : que voulons nous que les autres fassent et pour quelles raisons voulons nous qu’ils le fassent ?

La difficulté est de savoir si la requête n’est pas perçue comme une exigence. La seule façon de le savoir est de voir comment la personne va vous traiter si vous ne faites pas ce qu’elle vous a demandé. La personne qui répond à une demande doit se sentir libre de donner ou pas. Si elle la perçoit comme une exigence, elle a 2 possibilités : se rebeller ou se soumettre et cela n’amène pas du bon dans la connexion entre les 2 parties. La différence n’est pas dans la gentillesse avec laquelle la requête est posée mais dans la façon dont je vais vous traiter si vous ne faites pas ce que je veux.

Je vous encourage à écouter et à réécouter cette vidéo car apprendre le langage girafe demande de l’abnégation, de la persévérance pour un gain immense : l’amour pour soi et pour les autres. Le jeu en vaut la chandelle, n’est-ce pas ?